Dans le sillage de Tirzah, Astrid Sonne ou Jenny Hval, une nouvelle génération de compositeur·ices allie immédiateté pop et quête de textures novatrices, machines et instruments. Molina s’inscrit dans cette démarche et crée des paysages sonores éthérés où vocalises en suspension, guitares fuzz et synthétiseurs rétrofuturistes s’allient comme dans un rêve éveillé, le tout avec une chaleur et une spontanéité revigorantes.
La collaboration entre Gyeongsu et June ouvre avec délicatesse un canal de communication entre la pop à guitares des esthètes 90’s, la mélancolie des 80’s et une approche d’expérimentation typique d’une génération post-Internet. On y croise aussi bien l’ombre bienveillante de Stereolab que celle de Dean Blunt ou Ariel Pink.