Avec sa gueule de star du rock et un charisme irrésistible, Alex Cameron, épaulé par son saxophoniste Roy Molloy, s’est fait l’apôtre d’une electropop dont les accents 80’s révèlent un sens du second degré réjouissant.
C’est le genre de type qui ne pouvait pas échapper à son destin. Son destin ? Monter sur une scène, chanter d’une voix de crooner désespéré sur fond de pop poisseuse teintée d’électronique et épater le public.
Originaire de Sydney (Australie), Alex Cameron a d’abord multiplié les petits boulots, de ceux où l’on travaille sept jours sur sept et vingt-quatre heures sur vingt-quatre, avant de croiser le succès au sein du trio Seekae dans lequel il se sent vite à l’étroit. En 2013, il publie son premier album solo, Jumping the Shark, en catimini sur son site internet et trouve des fans obsessionnels (au premier rang desquels le groupe Foxygen). Un second album couronné de succès (Forced Witness), des collaborations prestigieuses (Angel Olsen, entre autres), et voilà Alex Cameron devenu l’incarnation ultime d’une synthpop déglinguée et fascinante.